Esclavage, mémoires normandes

Avec plus de 500 expéditions parties des ports du Havre et de Honfleur entre les XVII^e et XIX^e siècles, la Basse Seine fut la deuxième porte de départ des expéditions négrières du territoire français, responsables de l’achat d’esclaves en Afrique et de leur déportation aux Antilles.

À l’instar de Nantes et Bordeaux, les villes du Havre, de Rouen et d’Honfleur révèlent leur implication dans ce commerce à travers trois expositions simultanées à l’échelle régionale.

L’exposition havraise aborde plus particulièrement l’implication du Havre et de ses environs à travers le prisme des acteurs concernés : victimes, négriers, armateurs, équipages, sans oublier l’État. Elle met également en lumière le destin d’esclaves liés au Havre à travers des parcours individuels, comme ceux de Tati Desponts, Geneviève, ou encore Jacqueline Medée. 

Des œuvres, documents et objets des Musées d’art et d’histoire, des Archives et Bibliothèque municipales, du Muséum d’histoire naturelle, du MuMa, mais aussi de la Bibliothèque nationale de France seront rassemblés pour l’occasion à l’Hôtel Dubocage de Bléville, entre le 10 mai, journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leur abolition, et le 10 novembre 2023.

Pour contribuer à la mémoire de cette page sombre de l’histoire du Havre, les bibliothèques proposent, tout au long de la période d’exposition, des ressources et une série d’évènements pour mieux comprendre l’ampleur de ce commerce criminel.

Plus d'informations sur le site Esclavage, mémoires normandes et sur le site des Musées d'Art et d'Histoire.